Revue Blanche

bio

« Ils parlent d'une seule voix. »
RADIO KLARA
« Cette ode à Misia est l'un des enregistrements les plus émouvants que j'ai entendu ces dernières années. C'est intense, sincère, profond et d'une beauté bouleversante. »
LUISTER magazine

Revue Blanche est un ensemble de musique de chambre vocalo-instrumental dont la distribution insolite est particulièrement colorée : soprano, flûte, alto et harpe. Depuis sa création l’ensemble peut se targuer d’un parcours impressionnant. Le prix Klara Jonge Belofte 2013 (Jeunes promesses), le prix YAMaward 2016 et l’enregistrement de leur disque ‘Shelter’ en constituent les preuves éclatantes. Leur discographie s’est récemment enrichie du nouvel album ‘Misia’.

Revue Blanche emprunte son nom à la revue littéraire et artistique du même nom, fondée à la fin du 19ième siècle. Le nom Revue Blanche vient du fait que la somme de toutes les couleurs est le blanc, symbolique de la page vierge permettant d’accueillir toutes les opinions, tous les courants. Allégorie qui sied à ravir l’esthétique à laquelle adhèrent les musiciens. Qui plus est, cette période s’est révélée à plusieurs reprises, pour l’ensemble, une source d’inspiration précieuse dans la compositions de leurs programmes. Quant aux arrangements, de par leur grande qualité, ils exploitent et font entendre les riches couleurs de l’instrumentarium.

Il est donc évident que l’ambition de cet ensemble se manifeste sur plusieurs plans. Toujours à la recherche d’idées novatrices, les musiciens ne se limitent pas à une approche purement classique mais l’associe à d’autres formes d’expressions artistiques d’aujourd’hui. C’est ainsi que l’ensemble propose des productions exclusivement musicales, mais aussi des programmes pluridisciplinaires mêlant entre autre leur art à la littérature, à la danse, aux arts plastiques et visuels, ou encore à l’électronique. Cette approche hybride mène à des expériences de concert intenses et donne vie de façon unique au patrimoine musical européen d’époques variées.

Ils sont invités dans des salles de concert et des centres culturels de renommée, comme Bozar et Flagey à Bruxelles, le Concertgebouw à Bruges, deSingel à Anvers, Muziekcentrum De Bijloke à Gand,le Elbphilharmonie à Hamburg, le Muziekgebouw aan ’t IJ à Amsterdam, la Temppeliaukion Kirkko à Helsinki, le Nordea concert hall à Tallinn, et l’Opéra de Lille. Ils ont également participé au Klarafestival, Internationaal Kamermuziekfestival Schiermonnikoog, au Big Bang Festival et au Tallinn Black Nights Film Festival.

Kris_c_Erika_Rodin_S.jpg

Kris Hellemans
Alto

Kris Hellemans Alto

Kris grandit dans une maison baignée par la musique. On y entend de la guitare, de l'orgue, de la percussion, du piano, etc. Sa mère lui apprend l'accordéon, mais c'est à l'académie de Heist-op-den-Berg qu'il découvre son véritable amour : l'alto.

Et en tant qu'altiste, Kris Hellemans est à l'aise dans tous les genres. Il obtient son diplôme avec la plus haute distinction à l'Institut Lemmens et au Conservatoire de Maastricht sous la houlette de Marc Tooten et se perfectionne par la suite dans la classe de Bruno Pasquier à Paris.

Musicien d'orchestre engagé et très demandé, il est depuis 2006 1er alto solo et chef d'attaque de son pupitre au sein du Symfonieorkest Vlaanderen et est régulièrement sollicité en ces qualités au sein d'autres orchestres belges comme La Monnaie, le Brussels Philharmonic et Le Concert Olympique. Depuis 2023 il est alto solo au philharmonie zuidnederland.

D'autre part, Kris interprète avec passion le répertoire de musique de chambre. Grâce à des années de pratique du quatuor à cordes (notamment avec le Quatuor Alfama) et à de nombreuses master classes internationales, il est devenu un chambriste éminemment sensible. Qualité pleinement appréciée au sein de Revue Blanche, ensemble dans lequel il déploie tout son potentiel.

Sa quête musicale va toutefois au-delà de la simple pratique de l'alto. Son amour pour la musique se mêle de plus en plus à son talent pour la technologie et l'informatique. Il se montre à l'aise dans la photographie et le montage vidéo, fait des enregistrements audio et a récemment commencé une formation en musique expérimentale et électronique.

Anouk_c_Erika_Rodin_S.jpg

Anouk Sturtewagen
Harpe

Anouk Sturtewagen Harpe

Anouk grandit dans une famille de  mélomanes. À l'âge de quatre ans, elle accompagne son frère et sa sœur aux cours de violon qu'elle suivra tout naturellement par la suite. Elle passe la majeure partie de sa jeunesse à l’académie de Gentbrugge où elle fréquente entre autre les cours de harpe, de violon, de piano et de chant. C'est là que naît sa passion pour la musique de chambre.

La harpe prend finalement le dessus. Elle l'étudie au Conservatoire de Bruxelles, à la Royal Academy de Londres et se perfectionne à titre privé chez la célèbre pédagogue et harpiste Germaine Lorenzini.

Depuis 2004, Anouk est harpiste solo au sein du Symfonieorkest Vlaanderen (Orchestre Symphonique de Flandre). De nombreux autres orchestres font appel à son talent : on citera le Brussels Philharmonic, La Monnaie, l'Orchestre Philharmonique de Luxembourg, l'Orchestre Philharmonique de Liège ou encore l'Orchestre Symphonique d'Anvers. Elle a eu le plaisir de se produire le temps d'une saison au sein du Royal Opera House de Londres.

En tant que chambriste, Anouk s'exprime pleinement au sein de son ensemble Revue Blanche,  mais elle est également invitée à se produire avec les ensembles Oxalys et Spectra.

Ayant une affection particulière pour le théâtre musical, elle conçoit en 2013 avec le duo Bilitis “Un ballet réaliste”, une production du Bijloke à Gand. “Tips and Tricks” suivra en 2015 : performance autour de la migration sur une musique de Joris Blanckaert et un texte de Sarah Eisa.

Son sens de l'organisation lui a permis de travailler de main de maître comme programmatrice  pour le festival Tête-à-Tijd qui s'est déroulé dans les rues de Saint-Josse-ten-Noode.

Transmettre l'amour de la musique à la jeune génération est essentiel pour Anouk : elle enseigne aujourd'hui à l'Académie De Kunstbrug à Gentbrugge, où tout a commencé pour elle.

Lore_c_Erika_Rodin_S.jpg

Lore Binon
Chant

Lore Binon Chant

Alors âgée de cinq ans, Lore se fascine pour la sonorité chaude et émouvante du violon.
Plus tard elle découvre le plaisir de partager la musique dans un chœur d’enfant : le verbe se mêle aux mélodies. Ne sachant que choisir, elle étudie de front le chant et le violon au Conservatoire de Bruxelles. En définitive, ce sera le chant. Ainsi poursuit-elle ses études de chant à la Escuela Superior de Musica de Catalunya à Barcelone puis au Conservatoire d’Amsterdam où elle terminera son Master.

Elle se fait remarquer comme soliste par sa personnalité musicale particulièrement riche et dotée d'une grande sensibilité. Ses débuts dans l'opéra se font avec Mozart. Elle interprète Barbarina dans Le Nozze di Figaro avec le Freiburger Barockorchester sous la direction de René Jacobs et Pamina en 2017 dans Die Zauberflöte avec l’Opera Ballet Vlaanderen. En 2022 elle sera à l’affiche d'Atys de Lully (Grand Théâtre de Genève & Opéra de Versaille), de Szenen aus Goethes Faust de Schumann sous la baguette de Philippe Herreweghe (Opera Ballet Vlaanderen) et interprétera le rôle-titre dans la création mondiale de l’opéra The Convert de Wim Henderickx.

Sa polyvalence, ses interprétations raffinées et son répertoire très diversifié font sa renommée. S'ensuivent dès lors des collaborations avec, entre autres, le Brussels Philharmonic, l'Antwerp Symphony Orchestra et l'Orchestre National de Belgique.

Lore affectionne particulièrement le répertoire de musique de chambre. Elle participe à plusieurs festivals comme le MAFestival et le Valetta Baroque Festival. À coté de son grand amour Revue Blanche, elle collabore également avec des ensembles comme Zefiro Torna, Il Gardellino, Cappella Mediterranea et le Nederlandse Bachvereniging. De part sa grande affinité avec la mélodie, elle est invitée à se produire au festival Crete Senesi et lors du prestigieux Oxford Lieder Festival. Elle collabore aussi régulièrement avec la pianiste Inge Spinette avec qui elle enregistre plusieurs disques.

Très active dans le domaine de la musique contemporaine Lore est l’invitée régulière des ensembles Ictus & Rosas et Spectra. Force motrice du festival Mus'ici 1030 de Scharbeek, elle s'attelle chaque année, avec son équipe, à mettre en valeur les talents musicaux de sa ville de résidence.

Caroline_c_Erika_Rodin_S.jpg

Caroline Peeters
Flûte

Caroline Peeters Flûte

La passion de Caroline pour la musique prend source dans son enfance alors qu'elle découvre cet univers infini et inépuisable. Emerveillement qui, aujourd'hui encore, n'a de cesse de se renouveler.
Elle obtient son Bachelor au Conservatoire de Gand dans la classe de Philippe Benoit et son Master auprès de Carlos Bruneel au Koninklijk Conservatorium de Bruxelles.

Flûte solo du Symfonieorkest Vlaanderen (Orchestre Symphonique de Flandre), son savoir-faire est également sollicité par de nombreux autres orchestres belges tels que l’Orchestre Philharmonique de Liège, l'Antwerp Symphony Orchestra ou encore le Brussels Philharmonic ; mais aussi The English Chamber Orchestra et The London Philharmonic Orchestra en Angleterre.

Ses collaborations régulières avec l’orchestre du Théâtre Royal de la Monnaie et l'Opera Ballet Vlaanderen montrent que son talent s'étend largement au répertoire opératique. 

Caroline est une grande adepte du répertoire symphonique, mais elle entretient une relation privilégiée avec la musique de chambre qui a une place tout aussi importante dans sa vie artistique. Que ce soit avec son propre ensemble Revue Blanche, mais aussi en tant qu'invitée avec I Solisti del Vento ou encore Ictus, le répertoire de musique de chambre permet à Caroline de s'épanouir à travers la grande liberté qu'il propose et de la recherche permanente de l’entrelacement et l’imbrication des timbres et des couleurs qu'il impose.

Pédagogue, Caroline inspire, motive et guide les jeunes flûtistes au lycée artistique de Bruxelles et à l’Académie de Musique de Woluwé-Saint-Lambert.